Avec Noël qui arrive à grands pas, le Père-Noël et ses multiples lutins s’activent de toutes parts afin de garnir les sapins du monde entier de milliers de cadeaux. Période presque réservée aux enfants oblige, il ne faut pas s’étonner de voir débarquer jouets, jeux vidéo et jeux de société en masse dans les étalages. Mais qui sera la star cette année ? Qui aura la chance de trôner fièrement sous le sapin familial le 25 au matin ? Réponse avec l’étude de Bonial sur le sujet.
En avant les histoires
Avant de revenir sur les stars de cette année, faisons un petit retour en arrière ; direction 2013. Cette année, le classement des recherches liées aux jouets donne comme grand gagnant le géant nippon du jeu vidéo : Nintendo. Derrière, on trouve la marque de poupées « monstrueuses » Monster High et les trottinettes qui font encore et toujours le bonheur des bambins.
Alors quid de 2014 ? Nintendo est-il toujours au top ? Eh bien, non ! Il accuse même une chute de quatre places au classement, chutant hors du podium (5e position). Cette année, le patron est allemand, est âgé de 40 ans et arbore une coupe de cheveux d’un autre âge ; vous l’avez reconnu, il s’agit du Playmobil qui prend la tête avec un bon de trois places. D’ailleurs son dauphin est le voisin et rival danois – Lego – qui gagne autant de places dans l’opération. Et occupant la troisième marche du podium, on retrouve Monster High.
Derrière le trio gagnant, la lutte est rude et met aux prises Playstation et Nintendo (4e et 5e), suivis de la trottinette, de la licence Pokémon puis du vélo, du trampoline et de la tablette, ces deux derniers gagnant une vingtaine de places par rapport à l’année précédente.
Pour en revenir à notre trio, on constate la domination de deux marques intergénérationnelles capables de plaire aussi bien aux garçons qu’aux filles. Dans le cas de Playmobil, la marque récupère enfin les fruits d’une longue stratégie de renouvellement qui se traduit par de nouveaux univers (les dragons ou City Life qui s’adresse aux petites filles d’aujourd’hui). Pour Lego, le constat est également très simple puisque la marque s’est mise en tête de multiplier les univers et les partenariats (Star Wars, Harry Potter, Batman…) et sortant du cadre du simple jouet via le cinéma et les jeux vidéo.
Quand la technologie s’invite sous le sapin
Si les recherches nominatives donnent ce résultat, c’est une cartographie bien différente qui se forme dès lors que l’on cherche par catégories. Entre les diverses consoles de jeux (Wii U, 3DS, PS4 ou Xbox One) et l’arrivée massive des tablettes, la catégorie « Techno » occupe pas moins de 24 % des requêtes pour Noël contre 20 % pour la catégorie suivante « Sport/Plein air » qui s’appuie sur le plébiscite pour vélos, trottinettes et trampolines.
Il est amusant de constater que si les nouvelles technologies l’emportent, l’enfant ne s’enferme pas, amorphe, devant son écran de télévision ou d’ordinateur contrairement à ce que certains prédisaient, il n’y a pas si longtemps encore. L’enfant moderne, si l’on en croit les chiffres, est capable de jongler entre une technologie que se simplifie et devient nomade et son besoin de se dépenser, favorisé par l’augmentation des propositions (la multiplication des trampolines dans les jardins de France et de Navarre en est une preuve).
Un petit mot sur les licences, qui sont liées en grande partie à des effets de mode et qui permettent de tenir un barometre des cours de récré : cette année, les enfants s’arrachent Monster High, les valeurs sûres Disney, Pokémon et Barbie mais adoptent également Violetta, l’héroïne des jeunes filles du monde entier. A l’opposé, les licences des garçons se font plus discrètes puisque Beyblade, Bakugan ou encore Yu-Gi-Oh (trois licences propulsées par la diffusion de dessins animés à leur gloire) s’effondrent cette année, faisant de la place aux nouveautés.