Rien ne se perd, tout se répare !


A l’heure où l’obsolescence programmée est avérée, notamment dans l’électroménager et la hi-fi, les ateliers de recyclage et réparation sont bien plus qu’un phénomène de mode. Décryptage.

Une approche écologique…

Avec du recul, les Trente Glorieuses représentent autant un succès progressiste qu’un gâchis environnemental inexpiable. Au nom de la société de consommation, un objet défectueux mais facile à réparer finissait à la poubelle. Heureusement, en 2014, de plus en plus de citoyens veulent redonner vie à une cafetière ou un four en panne. Par souci économique certes, mais aussi pour ne pas user encore et toujours des ressources terrestres. Lorsque l’on sait l’empreinte écologique d’un citoyen européen, ce n’est pas une posture bobo mais bel et bien un acte responsable que de faire appel aux ateliers de réparation destinés aux particuliers. Le concept « Rien ne se perd tout se répare » touche un large spectre d’appareils électroménagers.

… créatrice d’emplois

eno8o7hjbmn4ku74ndpi« Je forme entre 20 et 100 réparateurs par mois et je recrée de l’emploi tout en offrant une seconde vie aux appareils électriques et électroniques« , argue la fondatrice de Répar’tout (Le Monde 01/08/2014). En plus d’arrondir ses fins de mois, les passionnés d’électronique – ou tout simplement les débrouillards – partagent leur savoir avec d’autres volontaires. Autrement dit, ces nouvelles formes de récupération assurent un lien social entre participants. Des rencontres qui ne sont pas vaines dans une société nombriliste. Partager du bon temps, créer de l’emploi et soulager la planète : trois arguments qui donnent envie d’adopter l’attitude Répar’tout.

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