Collecte des fonds transférée progressivement aux Urssaf, compte personnel de formation monétisé, plan de formation redéfini… Nombreux sont les paramètres révisés par la loi Avenir Professionnel. Certains d’entre eux seront mis en œuvre à compter du 1er janvier. Anticipez les nouveautés dès maintenant afin d’éviter toute surprise !
L’employé décide de son parcours professionnel
Pas plus tard que le premier janvier 2019, les salariés d’entreprises deviennent des acteurs majeurs au sujet de leurs parcours professionnels. En fait, selon la nouvelle loi Avenir Professionnel, ce sont eux qui vont déterminer leurs besoins de formation et agir de plein droit pour suivre une formation professionnalisante. Ainsi, les dirigeants d’entreprise vont se contenter de la validation ou non du départ de leurs employés en formation. Cependant, ils peuvent participer à l’orientation des choix de formation des salariés.
Nécessité de mobilisation chez les chefs d’entreprise
L’employé est toujours tenu par l’obligation de formation de ses salariés. L’adaptation des employés à l’évolution de leurs postes de travail étant inévitable. L’organisation de deux entretiens par ans revient obligatoirement aux chefs d’entreprises. En effet, ces dispositifs permettent de déterminer les besoins en apprentissage des leurs employés. L’entretien des lieux de travail au bout de 6 ans n’est pas en reste. Le non-respect de ses conditions légales peut se conclure par le paiement d’un abonnement de sanction.
De l’OPCA aux Opérateurs de compétences
Les OPCA ou Organismes Paritaires Collecteurs Agréés tels que nous les connaissons vont devenir des opérateurs de compétences. D’ici le mois de juillet 2019, leur nombre va minorer jusqu’à une dizaine. C’est en mobilisant le compte personnel de formation que les opérateurs de compétences vont favoriser la transition professionnelle des employés d’entreprise. Ils ont pour rôle principal de financer les contrats de formation et de professionnalisation, d’assurer l’appui technique auprès des filiales adhérentes afin d’établir efficacement la gestion prévisionnelle de l’emploi et des compétences.