L’industrie touristique après la pandémie : vers une reprise inclusive


L’industrie touristique fait partie des secteurs les plus touchés par la pandémie, toutefois, elle peut encore se démarquer avec des mesures inclusives. C’est du moins ce qui a été mis en avant dernièrement, lors de la réunion technique organisée par l’Organisation internationale du Travail (OIT).

L’industrie touristique après la pandémie

Pour un tourisme plus inclusif, durable et résilient

La pandémie de COVID-19 n’aura épargné aucun secteur, notamment le tourisme. L’Organisation Internationale du Travail (OIT) a souligné lors de la réunion technique regroupant tous les spécialistes du tourisme, l’importance de mettre en place une meilleure politique de gestion. L’objectif est de promouvoir un environnement propice aux entreprises durables et qui soutient l’économie locale et le domaine social. Il s’agit aussi de créer des emplois plus décents pour offrir une protection satisfaisante aux travailleurs et prévenir les éventuelles crises futures.

Mettre en place un environnement propice à l’entrepreneuriat

Pour assurer la pérennité des activités et le redressement du secteur, il devient primordial de mettre en place une politique de développement durable. Une transition vers l’économie formelle associée à une optimisation des compétences a également été avancée. Le tourisme souffre aussi, en effet, d’une pénurie de main-d’œuvre qualifiée.

Tourisme avant la pandémie : état des lieux

Acteur majeur dans la croissance économique, le secteur touristique est générateur d’emplois dans les communautés locales surtout chez les jeunes et attire aussi les travailleurs migrants. En 2019, il représentait 10 % du PIB mondial et employait 50 % de femmes et de jeunes de moins de 35 ans. Les conséquences de la pandémie de COVID-19 ont été désastreuses pour l’industrie touristique. Les personnes travaillant dans le milieu informel et occasionnel du secteur ont dû faire face aux lacunes d’un travail décent. Selon le vice-président du groupe des employeurs, Ignacio Eduardo Capurro : « L’impact de la pandémie sur les entreprises, en particulier, les MPME [micro, petites et moyennes entreprises], est sans précédent ».

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