Le Deep Web : la face cachée d’internet


Internet peut être comparé à un océan ou à un iceberg. À la surface se trouve une partie visible qui est référencée par les moteurs de recherche et une autre partie en profondeur. Il s’agit du Deep Web ou web profond, qui comprend en son sein le Dark Web.

Qu’est-ce que le Deep Web ?

Le Deep Web est la partie non indexée d’internet, ce qui représente environ 80 % de celui-ci. Il est composé des pages qui ne sont pas atteignables, car cryptées. Elles ne peuvent être atteintes qu’à l’aide d’un moteur de recherche spécifique, comme Tor, qui est réputé pour donner un anonymat total à son utilisateur. Dans certains cas, il peut être confondu avec le Dark Web. Ce dernier peut s’apparenter à la partie sombre du Deep Web. À ce titre, on y retrouve entre autres des sites de ventes de produits illégaux.

Qu’est-ce qu’il y a sur le Deep Web ?

L’idée reçue est que tout ce qui se trouve sur le Deep Web est mauvais. Cependant, ce cyberespace renferme une multitude de pages plus joyeuses. On y recense des sites de gouvernements et d’organisations non gouvernementales, des sites d’activistes politiques comme Wikileaks… Et même, Facebook et Wikipédia y ont leurs déclinaisons. Pour éviter le cyber terrorisme, des agences de sécurité surveillent le Deep Web.

Alternative à la censure et garant de la liberté d’expression ?

L’anonymat que profère le Deep Web fait de lui un garant de la liberté d’expression. Dans une époque où presque toutes les informations sont filtrées par les États, le Deep Web propose une alternative pour éviter toute censure. Il sert de plateforme pour les lanceurs d’alerte. Ces derniers peuvent y dénoncer des cas d’abus de pouvoir entre autres. L’affaire la plus célèbre de l’utilisation de ce réseau a été la divulgation par Snowden en 2013 de la surveillance de masse faite par les États-Unis.

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