Depuis quelques années, les coussins berlinois ont fait leur apparition et se sont multipliés aux abords des écoles, zones passantes, dangereuses, ou résidentielles. Ces dispositifs ralentisseurs présentent plusieurs avantages par rapport aux dos d’ânes de type “gendarme couché”, au premier rang desquels on trouve la facilité d’installation. Si ces ralentisseurs sont régulièrement décriés par les automobilistes, il faut rappeler qu’ils jouent un rôle essentiel pour la sécurité de tous dans nos agglomérations.
30 km/h, une vitesse maximale à retenir
Les ralentisseurs ont pour objectif principal de limiter la vitesse des véhicules motorisés en agglomération, et donc d’assurer la sécurité des usagers les plus fragiles. Les piétons et cyclistes sont en effet particulièrement exposés en ville, et la vitesse joue un rôle crucial dans la létalité des accidents. À titre d’illustration, il faut retenir que le risque pour un piéton d’être tué en cas de collision avec une voiture est de 80% si la voiture roule à 50 km/h, et seulement de 10% si cette vitesse est de 30 km/h. Les coussins berlinois ne sont donc pas installés sur nos voies passantes pour le plaisir de faire travailler les amortisseurs de nos véhicules, mais bien pour sauver des vies.
Qui décide de l’installation de coussins berlinois dans les villes ?
Ce sont les communes qui ont la responsabilité de l’entretien et de l’aménagement de la voirie. L’installation de dispositifs ralentisseurs est par ailleurs encadrée par un décret de 1994, mais ce décret ne prévoit pas de dispositions particulières concernant les coussins berlinois puisque ces dispositifs n’existaient pas à l’époque. Ces types de ralentisseurs sont cependant de fait tolérés, mais la norme qui les régit (CERTU) n’a pas de valeur réglementaire. Dans ce flou juridique, il est vivement conseillé d’opter pour des modèles respectant cette norme, vendus par des fabricants sérieux tels que DMC Direct.